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Alors, êtes-vous plutôt du genre verre à moitié vide ou à moitié plein ?
La période moyenne pour que l’achat de sa résidence principale soit davantage intéressant que la location, a bondi de 2 ans et 4 mois depuis l’an dernier, en dehors des trois exceptions que sont Perpignan, Le Mans et Reims. «Malgré la baisse des taux, la montée des prix rend la situation beaucoup plus compliquée que l’an passé dans un quart des villes de France, admet Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. L’immobilier dans les grandes métropoles enregistrent des prix toujours plus hauts, ce qui rend l’achat moins évident.» Car même si les prix à l’achat ont considérablement augmentés dans de nombreuses de villes, les loyers se sont montré beaucoup plus timides, voire ont baissé.
Dans plusieurs grandes villes, l’allongement de la durée optimale a été flagrante. Par exemple, Strasbourg, passe de 4 ans à 9 ans et 2 mois en 2021, c’est aussi le cas de Rennes qui a plus que doublé, passant de 4 ans et 1 mois en 2020 à 11 ans cette année. Et ne parlons pas d’Angers qui voit sa durée de détention requise quasiment quadrupler. Alors que l’on pouvait se contenter de 2 ans et 5 mois l’an passé, il faut maintenant compter sur 9 ans et 6 mois pour réellement rentrer dans ses frais. Des villes qui ont profité de «l’effet Covid» grâce à leur bonne desserte TGV. Résultat: les tarifs se sont envolés.
Paris, Lyon, Montreuil, Boulogne-Billancourt, Bordeaux et Nantes, les métropoles qui étaient parmi les plus coûteuses continuent leur ascension. Surprise de cette étude annuelle, c’est Lyon qui enregistre la plus forte progression : les candidats propriétaires doivent y patienter 10 ans de plus pour faire une bonne affaire, passant de 18 à 28 ans ! Paris, Montreuil ou Bordeaux avec quelques autres villes dépassent les 10 ans.